Dorothy est piégée et prête à tout pour échapper au mariage arrangé par sa mère. Y compris s'enfuir et embarquer clandestinement à bord d'un étrange vaisseau. Mais en faisant la connaissance du jeune et mystérieux Ash, la jeune fille est loin de se douter qu'elle va atterrir dans un futur déchiré par les catastrophes naturelles et la guerre civile. Un futur dans lequel Ash a une mission des plus cruciales : remonter le temps et retrouver le Professeur, son mentor, afin d'empêcher le monde de sombrer dans le chaos. Ce que Dorothy ignore, c'est qu'en fuyant son tragique destin, c'est celui de l'humanité entière qu'elle vient de changer... L'histoire les séparés, le destin les réunira. Une histoire d'amour envoûtante qui traverse le temps et les époques. Ce roman m'a mis une claque. La couverture m'avait tapée dans l’œil et le résumé me faisait plutôt envie. J'avais entendu parler de ce roman déjà lors de sa sortie aux Etats-Unis et j'avais vraiment hâte de pouvoir me le procurer, que ce soit en anglais ou en français. Il faut dire qu'une histoire se déroulant dans le futur, avec une idée de voyage dans le temps qui modifie drastiquement le destin de l'Humanité entière... Il y a de quoi donner envie à n'importe qui ! Donc, dès la réception du livre (merci aux Editions Michel Lafon !) j'ai entamé ma lecture, ne posant le livre qu'une fois qu'il fut terminé.
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est superbement construit. Le roman fait écho à lui-même en permanence, avec cette idée que le temps est cyclique et non linéaire, ce qui se vérifie avec la révélation finale. Ce qui m'a plu, c'est que le récit est construit dans le même style qu'un scénario de film, dans le sens où chaque "set-up" a son propre "pay-off" dans le roman (chaque élément de récit a sa propre conclusion), concernant tous les personnages (sauf un, mais vu que ce roman n'est qu'un tome 1, heureusement. Mais je vais y revenir) et toutes les intrigues qui se voient plus ou moins toutes résolues à la fin de ce tome 1. Parlons justement des personnages. Je dirais que c'est justement le petit point noir du roman. Sachant que l'intrigue a une place prédominante dans le récit, j'ai eu l'impression que les personnages n'étaient là que pour subir en permanence l'action sans jamais être acteur. Quelque part, cela sert également le propos du livre, avec l'idée constante de "l'arnaqueur arnaqué", puisque comme Dorothy, on ne se rend compte que l'on a été manipulé dès le départ qu'à la fin du roman. Mais du coup, il n'y a pas d'attachement réel aux personnages, si ce n'est Dorothy que l'on suit dès le début. Ce qui pose un petit soucis : si on ne s'attache pas à Ash, pourquoi se soucierait-on de sa romance avec Dorothy, qui est pourtant l'élément pivot du roman ? Heureusement pour moi, le personnage d'Ash est le personnage que j'aime le plus après l'héroïne. Malgré le brio avec lequel l'auteure a construit son roman, il y a quelques éléments que l'on peut voir venir d'un peu trop longtemps. La révélation finale était choquante et je l'ai trouvée parfaitement amenée, cohérente et vraiment satisfaisante, mais pour autant j'avais compris dès l'instant où Ash met un nom sur la femme de son rêve prémonitoire... Probablement parce que je lis beaucoup trop de thrillers, c'est fort possible. Pour autant, je me suis laissée surprendre à la fin et ce n'est pas plus mal, puisque tout cela doit nous porter jusqu'au tome 2. La plume de l'auteure est agréable, fluide et on parvient sans mal à entrer dans le récit malgré les termes parfois technique entourant ce mystérieux futur apocalyptique. Du coup, ce tome 2 m'intrigue fortement. Etant donné que la plupart des intrigues sont résolues à la fin de ce premier tome, je me demande ce que le second pourrait bien raconter et j'ai également peur de savoir à l'avance ce que cela peut donner... Qu'il devienne réel ou non, le rêve d'Ash finira bien par jouer un rôle dans la suite, puisque c'est la seule intrigue qui finit par une virgule et non un point. J'aimerai pouvoir aborder, dans la suite, le personnage de Roman qui est pour l'instant trop dans l'ombre. Dans tous les cas, j'ai été comblée par ma lecture de ce tome 1 et j'encourage tous les affictionados de SF à se jeter dessus dès que possible, il est vraiment très bon.
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Un univers sans limite, peuplé de tous les possibles.Une planète, Clivage, perdue dans la lumière froide d'une galaxie mourante. Sur ce monde en guerre, la vie vient d'éclore. Deux amants que tout oppose, Alana et Marko, donnent naissance à Hazel, un symbole d'espoir pour leurs peuples respectifs. L'espoir, une idée fragile qui devra s'extraire du chaos de Clivage pour grandir, s'épanouir et conquérir l'immensité du cosmos. Il y a quelques temps, j'ai publié un article expliquant pourquoi je ne lisais plus. Et trois jours plus tard, alors que je vais prendre un bon bain pour me détendre de ma semaine... Mon regard tombe sur une bande dessinée que l'on m'a offert à mon anniversaire, soit à peu près quatre mois plus tôt (on m'a offert deux livres et une BD, j'ai encore les deux livres dans ma PAL !). Je l'attrape, intriguée... Je lis le résumé, intéressée... Je plonge dedans, fascinée... Je lis tout d'une traite, passionnée. "Deux cerveaux peuvent parfois augmenter les chances de survie d'une idée..." Ce premier tome raconte donc la naissance d'Hazel, un bébé hybride entre la race du Continent d'où est originaire la mère, Alana et la race de la Lune, d'où vient Marko, le père. Deux races qui sont en guerre depuis des années, qui ne se supportent pas bref, un bébé venant de deux races ennemies. Le bébé est pourtant un symbole d'espoir pour les deux peuples, bien qu'aussitôt né, aussitôt pourchassé comme étant une hérésie. Les deux parents et bébé Hazel sont donc obligés de fuir et espère trouver un refuge dans une nouvelle galaxie, là où personne ne se fait la guerre et où ils pourront vivre en paix. Ils sont aidés par la suite d'Izabel, une jeune fantôme super attachante (malgré une sacrée particularité physique) avec qui ils se lient (sans jeu de mot) d'amitié. Ce tome nous introduit également les personnages de "La Traque" et "Le Testament", qui sont des chasseurs de primes indépendants, chargés de retrouver notre couple de fugitif. Il y a également l'introduction d'énormément de races, comme le "Roi IV", qui est un humain avec une tête-écran (comme toute la race), la race d'Alana qui sont des fées mais dont les ailes ne servent à rien, la race de Marko qui parlent une langue qu'il est impossible de comprendre car non-traduite (qui est le seul reproche que je ferais à cette BD -mais d'après ce que j'ai lu, on peut la traduire via Google Translate à partir de la langue "esperanto") et tant d'autres... La BD est présentée comme étant "la nouvelle référence de Science-Fiction en bande dessinée", donc j'avais des attentes assez hautes... Je n'ai pas été déçue. Les dessins sont magnifiques, les races sont diverses et juste super intéressantes, les personnages sont attachants et touchants (sauf pour certains évidemment) et toutes les intrigues se croisent, ce qui fait monter le stress du lecteur... "J'ai passé la plus grosse partie de mon enfance accrochée aux plumes d'une flèche émoussée, tirée au hasard dans une nuit sans étoile." Léger spoil : le narrateur est Hazel, qui intervient parfois pour raconter comment elle est née, comme elle a vécu etc... Ce qui laisse entendre qu'elle a survécu à tout ce que l'on voit dans la BD, donc le sort d'Hazel n'inquiète personne. Cela ne veut pas pour autant dire que tous les AUTRES personnages ont cette immunité ! Ainsi, j'étais toujours agrippée à ma BD quand je voyais Alana et Marko en mauvaise passe ! Le suspens est plutôt bien géré et vraiment, la qualité du dessin et des dialogues fait tout. La version que j'ai est la version FRANÇAISE, il s'agit bien d'une traduction, mais la qualité de la traduction est superbe.
Le scénariste de cette BD est également le scénariste de la série "Lost" (ce qui ne me dit rien puisque je n'ai pas vu la série, mais pour ceux qui l'ont vu, vous aviez probablement déjà reconnu le nom) et il signe ici une très belle... Saga (LOL) de space-opéra qui convient à tous les adolescents (c'est une BD + de 12 ans quand même), avec des scènes qui m'ont fait penser à "Altered Carbon". Je recommande chaudement cette bande dessinée si vous aimez la SF, c'est vraiment une pure beauté et un pur délice. Pensez-y, sous le sapin, ça fait TOUJOURS plaisir. Je vais probablement demander le tome 2.
“I was older than all of my friends when I got my first tattoo."
“A crow. A crow. The mark is a crow.”
“One big lie. Two forbidden romances. Three days to catch a killer. Four Dead Queens.”
“Rule One: To protect the fertile land of Archia, the Queen must uphold the society’s humble but hardworking way of life.”
“Rule Eight: A Queen cannot waste time or emotion on love. She is forbidden to marry, for it is a distraction from her duties.”
Kyle est mort. Ils sont tous morts... Ces ignobles Rusalkis ont finalement eu raison de nous. Notre puissant vaisseau, le Legacy, a rejoint les limbes, comme tant d'autres avant lui. Me voici maintenant à bord de l'Obsydian, le légendaire bâtiment de guerre de l'union rebelle. Je ne sais pas si je dois me réjouir d'avoir été secourue par le capitaine Iskander et son équipage. Ma place est-elle vraiment ici ? Ai-je le choix ? La Terre est aux mains de l'envahisseur, les colonies sous le joug de la toute puissante guilde commerciale... Demeure-t-il, au sein de ce chaos, un endroit en mesure de m'apporter la paix, de faire cesser les cauchemars, d'effacer mes doutes et mes peines ? Mes pas sont incertains le long de ces coursives étrangères. Je dois me résoudre à faire connaissance avec mes nouveaux compagnons d'infortune, arracher du fond de mes entrailles le courage de poursuivre notre combat, aux côtés d'un homme sauvage que je m'interdis d'aimer pour ne plus souffrir. De douleurs en effrois, de vaillance en résignation, entre révolte, sacrifice et trahison, ici le lieutenant Ayana Valevsky, dernière survivante du Legacy. Un roman construit autour de personnages aux psychologies fortes. « Une bruine glaçante bat le pavé gris et sale de cette ville en décomposition. » Il est loin, le temps du Salon du Livre de Paris 2019 ! Cela fait deux mois maintenant que le salon s’est clôt et ce n’est que maintenant que je sors cette critique. Je dois avouer que j’ai également mis plus de temps que prévu à démarrer ce blog, ne sachant pas vraiment comment l’intégrer à ma vie actuelle. J’ai donc trouvé une solution et me voici donc de retour en force avec un bon roman de science-fiction (SF). La couverture et le résumé m’ont fait de l’œil sur le stand de son éditeur lors du Salon du Livre (oui, je ne le citais pas pour faire joli !) et j’ai même finalement pu rencontrer son auteur le lendemain de mon achat. Il a pourtant fallu attendre presque un mois avant que je ne commence ma lecture ! Dès le début, le roman est extrêmement puissant au niveau émotionnel. Nous sommes amenés à découvrir Ayana Valevsky, la seule et unique survivante du « Legacy », qui est un vaisseau spatiale important dans la flotte humaine. Récupérée à bord de l’Obsydian, le vaisseau majeur de la flotte, on y rencontre par la suite les personnages de Kassian Iskander et Oreste MacGowan. Il y a évidemment d’autres personnages mais ce sont les trois qui m’ont marqué et qui ont, selon moi, le développement psychologique le plus fort. C’est probablement ce qui rend ce roman aussi agréable à la lecture d’ailleurs, cette construction des personnages basée sur une psychologie très réelle. En réalité, le personnage d’Ayana est probablement celui qui évolue le moins, j’espère que cela changera dans les tomes suivants. Elle reste une rebelle, défiant l’autorité et rejetant les ordres pratiquement jusqu’à la fin du tome, même si son « sacrifice » final m’a émue. Mon grand favori restant Kassian. « Je ne peux réprimer une larme silencieuse. Il m’a accordé sa vulnérabilité et je lui retourne en plein visage. Comment pourrait-il ne pas m’en vouloir ? » Kassian est un chef, un leader, un capitaine. Il prend des décisions importantes, tient un rôle plus qu’essentiel à la survie du vaisseau et de son équipe. Je m’attendais à un personnage assez distant, froid et impressionnant, prêt à tout pour faire régner l’ordre. Et quelque part, il l’est. Mais à travers les yeux d’Ayana, on découvre aussi un homme blessé, profondément humain, couvert de cicatrices physiques et psychologiques. Il se met en danger continuellement, prend des risques inconsidérés (parfois) dans le seul but de sauver une personne à laquelle il tient. Il parvient à jongler entre son devoir et qui il est, ce qui le rend très impressionnant. J’admire la construction de ce personnage en particulier pour ces raisons. C’est aussi pour cela que le « sacrifice » final d’Ayana m’a émue, c’est parce qu’il impacte aussi Kassian et bien qu’il soit logique au vu de la construction du roman, il reste douloureux. C’est un personnage que j’ai hâte de voir évoluer par la suite, même si je crains une fin plutôt…finale, pour ce personnage.
Quand à Oreste, je dois avouer que les révélations finales du tome 1 m’ont vraiment déstabilisée. J’avais l’impression de revoir les révélations du film « Captain America : Winter Soldier » avec la storyline du Docteur Erskine Zola. C’était surprenant et assez choquant en un sens, je me demande ce que cela va entraîner pour la suite. En tout cas, j’espère que le personnage sera toujours présent dans la suite malgré ce final, je trouve sa relation avec Kassian et Ayana vraiment touchante. Globalement, c’est un personnage assez touchant et vraiment adorable, même si certaines de ces décisions m’ont parues assez étranges. Dans l’ensemble, le roman est vraiment bon, bien écrit et très touchant. Il n’a pas été un coup de cœur parce que j’aurai aimé un personnage principal qui évolue un peu plus, ou en tout cas dans un sens plus bénéfique à l’équipe, surtout en temps de guerre et j’ai trouvé certaines péripéties un peu redondantes, mais cela ne m’a pas empêché d’apprécier ma lecture de bout en bout. J’ai désormais hâte de lire les prochains !
"It was a dark, blustery afternoon in spring, and the city of London was chasing a small mining town across the dried-out bed of the old North Sea" (Mortal Engines T1)
"You aren't a hero, and I’m not beautiful, and we probably won't live happily ever after", she said. "But we're alive and together, and we're going to be all right." " (Mortal Engines T1)
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AuthorA young student writing about what she loves. Archives
February 2020
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